Un très beau roman d'apprentissage où l'on suit Ilaria, personnage très attachant. Un beau coup de coeur.

J'ai aimé rencontrer cette personnalité exceptionnelle, d'une grande force, d'un grand courage, d'une belle générosité et dévouement envers les plus faibles ; ainsi que sa ténacité pour l'écriture et sa vocation d'écrivain.

L'auteur nous permet de mieux connaître ou découvrir Pasolini, poète, romancier, cinéaste et grand provocateur. Une magnifique écriture pour ce bel hommage.

Hubert Haddad offre un livre fort sur la vie des Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. A partir de 1942, les villes allemandes subissent des bombardements incessants. Haddad nous donne à voir ces évènements à hauteur d’enfant. Un enfant refermé sur lui-même, avec pour seul compagnon, son violon. Un enfant qui, un temps, est protégé de ce chaos, mais qui est finalement rattrapé par le vacarme de la guerre.

Une lecture exigeante, avec un vocabulaire parfois très pointu.

Une histoire d'émancipation mais pas n'importe laquelle : comment la narratrice (Saiya Sinclair elle-même) s'est libérée d'un père rastafari qui imposait ses règles nocives à sa famille. Sa voie, sa voix seront celles de la poésie.
Un livre éclairant sur le rastafarisme, ses excès, son aveuglement. Des pages ancrées dans la réalité jamaïcaine, parfois empreintes de poésie.

Une douceur se dégage de ce roman : le personnage principal qui chemine pour faire son deuil, le livre qu’elle porte précieusement qui nous raconte l’histoire entre un père et sa fille handicapée, l’écriture de Gaëlle Josse qui coule tout doucement. C’est beau et c’est à lire !