Une douceur se dégage de ce roman : le personnage principal qui chemine pour faire son deuil, le livre qu’elle porte précieusement qui nous raconte l’histoire entre un père et sa fille handicapée, l’écriture de Gaëlle Josse qui coule tout doucement. C’est beau et c’est à lire !
On voit dans ce livre comment la société est fondée sur le masculinisme. L’autrice met le doigt sur ces inégalités et accentue son propos avec l’usage du “tu” qui donne la bonne distance au lecteur. Qu’une chose à dire : faites-le lire !
C’est une belle littérature : pudique et très forte ! L’autrice a effectué un travail consciencieux à la recherche de son grand-père. Une quête extraordinaire.
Roman peuplé de nombreux personnages, qui vivent de 68 au post-11 sept, vaste, touffu, intéressant. Nathan Hill parle de son pays, ses désirs, ses contradictions, ses origines, ses excès avec précision et causticité.